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L’art du débat n° 4 - 24/5/18 : « Restitutions », le Bénin, l’Afrique, et ensuite ? Matthys & Debie

L’art du débat n° 4 - 24/5/18 : « Restitutions », le Bénin, l’Afrique, et ensuite ?

  • Jeudi 24 mai 2018

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Si l’histoire de l’art et du patrimoine africain reste pour l’instant hors du champ traité par La Tribune de l’Art, la question de l’inaliénabilité des œuvres entre bien dans celui-ci, comme le sujet de l’intégrité des musées. Le président Macron, dans un discours très remarqué le 28 novembre dernier à Ouagadougou, a expliqué vouloir rendre le patrimoine africain à l’Afrique et a depuis nommé deux experts chargés de rendre un rapport sur les conditions de retour de ces œuvres.

Tout est donc quasiment décidé : les œuvres ont été pillées, il faut les rendre. Ce n’est, évidemment, pas aussi simple. Nous avons donc invité pour discuter de ce sujet trois spécialistes :

- Pierre-Yves Kairis, historien de l’art et chef de département à l’Institut royal du patrimoine artistique à Bruxelles, que nous avions déjà invité dans une émission de La Semaine de l’Art et qui s’est beaucoup intéressé, lui, à la question des œuvre spoliées par la France en Belgique à la fin du XVIIIe siècle (voir notamment ici),

- Yves-Bernard Debie, avocat spécialiste du droit du commerce de l’art et des biens culturels, installé à Bruxelles et partageant son activité entre la Belgique et la France,

- Julien Volper, maitre de conférences à l’ULB (Université Libre de Bruxelles) et conservateur au Musée royal de l’Afrique centrale à Tervuren, également en Belgique.

Au delà de la question de l’art africain, ce débat s’est donc élargi à celui des mouvements d’œuvres au cours des siècles, de la législation, et, puisque la justification se place souvent sur le plan de la morale, à celle des principes qui doivent régir la conservation des œuvres d’art.

On pourra nous reprocher de n’avoir invité que des personnalités opposées aux restitutions. C’est volontaire, car plutôt qu’un débat polémique (qui a eu lieu déjà sur de nombreuses antennes) nous voulions avoir l’opportunité d’écouter de nombreux arguments que l’on entend assez peu. Nous ne nous interdisons pas d’organiser plus tard un autre débat, plus polémique.